Le président, si nouvellement élu qu’il s’en rendait à peine compte lui-même, écouta, ce matin-là, ses conseillers. Tous lui disaient qu’il devrait se mêler un peu… Se mêler au vulgaire, au grossier, aux durs à cuire.

Chacun d’eux démontrait, par force théorie de philosophie politique, qu’il était toujours bon de se fondre dans le bon peuple. Que cela, en tout cas, n’avait jamais nuit à aucun de ses prédécesseurs. 

Il se laissa bercer, et c’est ainsi qu’il se retrouva au Salon de l’agriculture.

Là, il s’approche d’un charcutier, ou d’un boucher peut-être, enfin de quelqu’un qui a du lapin devant lui, et lui demande comment va sa vie. 

L’autre le regarde, tout ébahi, et soudain prend un air de bûcheron qui veut faire saillie ! “Mais je m’en vais lui tailler un short, s’il continue ses conneries, se pense-t-il à lui-même”. 

Non, ne vous y trompez pas, notre boucher n’est pas tailleur. C’est juste qu’il est énervé…

Mais il répond, quand même, avec un semblant de courtoisie…

– Votre Altesse Présidentielle nous fait bien trop d’honneur… Etc. etc.

Le président, déjà, tiré par la manche, est au stand d’à côté, et c’est à peine si…   

(C’est nul ! J’arrête là. Le temps est écoulé et je ne fais que tourner en rond… Je me suis “viandé” là… Bravo Algoscriptor! Bon, je publie quand même. Si  ça peut aider…)

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