Il ronchit comme un porc dans sa varve asséchée

Loin des éclats de verbes, de traits acérés,

Le poète déchu dont la verve a séché,

Dont l’âme dessiquée pleure un cœur lacéré.

 

De sa plume assassine, et sans raison utile,

Il étripait les noms de tous ses détracteurs ;

A coup d’alexandrin qu’il estimait subtils,

Il fantasmait sa vie : ” Le tout, c’est d’être acteur…”

 

Quand un jour il comprit que ses rim(e)s et ses vers

N’étaient que vanité prétentieuse et sévère,

Le désespoir guillotina sa rhétorique.

 

Dans un silence honteux qui semble s’attarder,

Il enterre ses mots, ses écrits pléthoriques

En attendant sa fin qui ne saura tarder.

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