Je cherche mon chemin
Ne reconnais plus rien
Du quartier familier
Mille fois emprunté
Je me crois arrivée
Mais je me heurte aux murs
Mon malaise perdure
Et je suis obligée
D’emprunter cette rue
Boueuse et mal famée
J’ai peur, je n’en peux plus
Tous me dévisagent
Agressifs au passage
Ils ont des airs narquois
Moi je tremble de froid
Une ambiance sordide
Me transperce les os
De lourds relents putrides
Sortent d’un vieux tripot
Et dans ce labyrinthe
Je cours à perdre haleine
Le ciel en demi-teinte
Se moque de ma peine
Interminable instants
Supplice hors du temps
Je suis tétanisée
Et la nuit va tomber
Je suis à la dérive
Un oiseau blanc arrive
M’emporte à tire-d’aile
Nous voguons dans le ciel.

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