le monde s’en allait
doucement, lentement
c’était l’heure où parmi le froid et la lésine
je regardais m’envahir ce désespoir
marcher au bord du précipice
être maudit, à qui de l’abime profond
ne sait s’échapper
vers ce ciel ensanglanté de vermeille
où ne peut s”étancher ma solitude
en un rêve doucement langoureux
et de pleurs abandonnés
retrouver la paix des âmes oublier