Comme une rivière qui déborde, comme une mélodie qui emplit l’air, comme…

– un soufflé avant qu’il ne sorte du four ?

– mais non! Comme… un parfum qui imprègne le creux d’une nuque, ou comme l’embrasement de la mer au coucher du soleil…  

 Il faut donner du corps, du volume au sentiment  que tu éprouves et que tu veux partager.  Tu dois transcender ton émotion . 
 Le soufflé c’est bien… mais tout le monde sait qu’il va s’effondrer en sortant du four, du coup, ça gâche !

– C’est pour ça que j’avais précisé « avant qu’il ne sorte du four»

– Oui,  mais tu vas bien finir par le sortir  du four ton soufflé! Du coup, ça gâche!

– ah oui, je comprends. Et si je dis:  « comme le fumet du soufflé au sortir du four »?

– ah là… là… c’est beaucoup mieux!  On ressent toute la gourmandise, l’attente, l’extase  à venir. Il n’y a pas de doute, tu progresses en poésie! Et le sentiment que tu veux transcender, c’est quoi?

– Ben je pensais à « l’envie ». 
J’ai une envie de soufflé au fromage depuis ce matin.

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