Alfred était vraiment ridicule en valsant,
Je ne peux que sourir en y repensant.
Malgré ma gêne et mon embarassement,
Il avait même poursuivit en chantant.
Les autres femmes auraient fait de bonnes épouses,
Je me souviens encor d’avoir été jalouse
Quand il s’en approchait et se montrait courtois
Mais il jurait n’aimer que moi.
Quelles idioties faisait-il pour me le prouver
Me renvoyait dans ma nubilité,
Alors, pour lui cacher mes vieilles cicatrices,
J’ai gardé mes parfums et mes fards de jadis.
Mais le temps aime laisser ses traces,
Et parfois rien ne les effaces,
Pourquoi étais-je si surprise,
Devant la froide horreur de la Chose Insoumise ?
Approchez vous , approchez vous encore un peu,
vous l’entendez ce bruissement,
Mais si, approchez vous encore…!
C’est le bruissement que font les mots
quand ils sont poésie.
Votre Alfred est plus attirant que le mien !
Je n’ai pas compris le dernier vers… ‘la Chose insoumise’ ?