Devant la page blanche mon esprit suspendu
Attend dans le silence d’une idée la venue
L’horizon est vide et ma muse a déserté
Mon stylo s’est tari laissant l’encre sécher

Et le temps m’engloutit minute par minute
Ma pensée pétrifiée ne soutient pas la lutte
Pour une création qui se refuse à moi
Transformant en torture qui me mettait en joie

Ni couleur ni odeur les sens se sont éteints
Qui donnaient à ma plume hier un peu de grain
Les mots ont disparu envolés loin de moi
Comme s’en vont les fleurs au souffle des vents froids

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