Devant la page blanche mon esprit suspendu
Attend dans le silence d’une idée la venue
L’horizon est vide et ma muse a déserté
Mon stylo s’est tari laissant l’encre sécher
Et le temps m’engloutit minute par minute
Ma pensée pétrifiée ne soutient pas la lutte
Pour une création qui se refuse à moi
Transformant en torture qui me mettait en joie
Ni couleur ni odeur les sens se sont éteints
Qui donnaient à ma plume hier un peu de grain
Les mots ont disparu envolés loin de moi
Comme s’en vont les fleurs au souffle des vents froids
Whaoo ! C’est fou de chez les fous, décidément ! Nous voilà donc déjà quatre inspirés par les mêmes vers (voyez mon commentaire au texte de @Romain )
Et vous, pour le coup chère Angelune, nous transportez dans une tout autre approche : de l’incompréhension (l’étonnement ?) de Golfoot, on passe sans transition à la stérilité créative du poète vidé ?
Évidemment, l’on s’y retrouve tous.
Et quitte à faire “femmes savantes”, franchement j’aime lire votre texte, dans cette belle langue que vous savez si bien valoriser…
Splendide! Ah, si j’avais une telle inspiration durant les jours / semaines où l’inspiration algomusienne semble s’être évanouie…
Une belle inspiration d’une non inspiration. Conclusion : continuez à avoir des pannes d’encrier pour notre plaisir. Bravo
Bah.. Je veux bien être la cinquième à méditer sur le manque d’inspiration dans ce monde fort peu poétique…
Il faut du souffle, de la vie, pour écrire, et du temps aussi..
Vous avez l’avarie bien poétique, Angelune, grand merci.