Et toi, Altérité, que n’ont-ils dit de toi ?
Ils ont tout dit, je crois.
Ils t’ont vue toute nue, t’ont croisée dans les rues,
Obsédemment… voulue !
Quitte à te fabriquer, ils t’ont imaginée,
Toi qui d’essence fait sens
Dans le chaos truqué de leurs vies paniquées,
Ils te pensent… permanence.
C’est, vois-tu, qu’ils veulent être
Quand seulement paraître
Suffirait à combler,
De leur vie… l’indigence.
Et moi, Altérité,
Que n’ai-je dit de toi ?
Chapeau bas, “patron”, et merci de votre grande tolérance, de votre empathie, de votre sincérité et de votre humour (non négligeable et délectable) qui permettent à l’Algomuse d’être une belle zone de partage entre “alter-egaux”.
Ecrire de la poésie c’est comme jeter un pétale de rose au fond du grand canyon et attendre l’écho (citation un peu modifiée de Don Marquis) J’aime l’idée des mots qui ricochent, rebondissent et donnent naissance à d’autres mots. Et comme dit Sklaera Chapeau bas !
De la poésie majuscule.