Transe
Dans un pays lointain ils se sont retirés.
La bâtisse est vétuste, triste et délabrée,
Le jardin parfumé est planté d’orangers
Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse.
La lente psalmodie les entraîne à l’ivresse,
Les robes flottent au vent, les corps se balancent
En un lent mouvement, iront jusqu’à la transe.
Et de profondes contemplations extatiques
Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques,
Accélèrent la danse et les corps se déchaînent.
La cadence infernale exorcise leurs peines.
Un rayon de lune tombant du haut des cieux,
Fait briller les larmes nichées au creux des yeux.
Sublime.
Merci. Mais cependant, j’ai un peu triché avec le temps imparti. Et deux vers de Baudelaire sont omniprésents pour sublimer le reste !
Un magnifique poème que je n’avais pas encore lu, merci!