Un matin de novembre, elle s’est envolée
Doucement, sans un bruit, dans une autre contrée.
Nous n’avions que vingt ans et devant nous la vie
Mais sa frêle santé ne nous a pas permis
De voguer dans nos rêves jusqu’à l’infini
Et goûter la saveur de toutes nos envies.
Nous possédions le monde au-delà des limites
Et chacun de nos gestes paraissait une invite
A chercher le chemin de terres inexplorées
Inondées de bonheur, et pour l’éternité.
Je veux crier ma haine contre cette injustice
Nous ne méritions pas un tel sacrifice.
Et mon rêve d’amour et mes espoirs défunts
Dans ma grande colère se mêlent et ne font qu’un.
Je m’en veux, à ce jour, de ne t’avoir suivi,
Nous n’avions que vingt ans et devant nous la vie !.
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