À Giverny
Dans la chute du jour, couleurs, parfums, lumières
inondent le jardin.
La lune est mauve.
Vos cheveux s’emmêlent aux branches d’un saule rieur.
Quelques baisers ailés sont venus se poser sur votre épaule nue,
mais vous tenez secrète votre âme.
Vous regardez l’étang, les nymphéas,
ce mariage sans frontière entre liquide et végétal.
Du bleu monte à la verticale de votre pupille
et d’un battement de cils s’accroche aux franges de l’arbre.
Un rêve se cache derrière un écran de larmes.
De belles idées poétiques. Savoureuses, vraiment.