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A l’asile – chapitre 6

Aujourd’hui, on fait un atelier . Moi, je fais une grosse pomme. Et le Président ne fait que m’embêter à poser des questions :
– Qu’est-ce que tu fais Nemo avec ce machin ?
– Je suis en plein travail. Tu vois, j’arrondis les angles
– Mais tu n’as même pas vu que c’était une boule. Ça n’a pas d’angle, une boule !
– Mais puisque je te dis que j’arrondis les angles pour ma pomme. D’abord ! Je ne veux plus parler avec toi.
Le Président, dans sa superbe et sa toute puissance, lui, ne fait rien, mais il se lève et récite :
« Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte
Les ennemis approchent ! il faudra qu’ils s’écartent !
Ça met son voisin en colère :
– le voilà qui recommence celui-là avec ses vers. Môssieur l’Éloquent du clan ! Môssieur le tout puissant ! Tu peux le fermer ton clapet ? On ne s’entend même plus penser ici !
« Aux vents légers du soir, aux rayons des matins,
Les vieux grognards criaient : on les vaincra demain ! »
– dis donc, tu vas la mettre en sourdine ? Si tu continues, je vais te faire la tête au carré !, crie le gros, rouge de colère.
Et là, tout dégénère. On monte tous sur les chaises et on tape des pieds. Ma pomme virevolte dans les airs et atterrit sur la tête au carré du Président. Les vers s’envolent et les mots sont sans dessus dessous. Et le Président tombe par terre en disant : « mourir en plein combat pour la patrie ! mon rêve ! ».
Moi, je récupère ma pomme et je pars dans mon bateau donner à manger à mon poisson rouge.

 

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