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C’était un mercredi, pas d’école obligée
Deux enfants font la course, ventre à terre, des copains
Aussi vite que possible, dans un but incertain
Sauf celui évident de finir le premier

Atteignant leur limite physique, ces gamins
Stoppent la course effrénée, et le vainqueur taquin
Fait le V de victoire, de ses doigts potelés
D’une enfance insouciante et ses bonheurs légers

Ils sont par leur effort, tous deux, en deux pliés
Mais aussi par leurs rires qu’ils ne peuvent arrêter
Le plus sage s’assied sous l’arbre du chemin
L’autre, main sur le ventre, heureux du but atteint

Ils retrouvent leur souffle, ne perdent leur fou rire
Qui reprend de plus belle, qu’ils ne peuvent retenir
D’un regard échangé, complicité jubile
Dans cette course folle, si futile, inutile

C’était moi l’enfant sage, celui qui a perdu
Pourtant aucun échec, importance dépourvue
Cette sincère amitié, sans calcul, spontanée
Fait toujours mon bonheur d’adulte dans mes pensées

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