L’aigle royal quitte son nid si haut perché
De son œil perçant il repère sa proie
Un lièvre sort de son gite dans la basse vallée
Malgré ses grandes oreilles ce n’est pas lui le roi
Le Rapace plonge depuis le ciel dans un élan spontané
De ses serres aiguisées il transperce d’une voltige
La peau de l’animal qui s’en trouve éventrée
Et le soleil se noie dans son sang qui se fige
L’oiseau déchire la chair du pauvre léporidé
Et dévore habilement tant il est affamé
C’est un poème très réaliste. Bravo!