Mensonges et passions gouvernaient, affolant le monde.

Tout allait trop vite, en se précipitant.

Alors l’Homme décida d’oublier les médias, de sortir de son logis, et réalisa soudain qu’il avait quitté l’ombre où l’épouvante habite.

Il alla dans la rue alerter les bébés, les mini-riquiquis tout juste éclos du nid.

Qu’ils se déploient, qu’ils se rebiffent, qu’ils lèvent leurs petits poings serrés pour vivre en dignité.

Puissants de cette terre qui pourtant êtes mortels, vous oubliez trop que dans l’ombre œuvrent des fourmis.

Croyez-moi ou pas mais d’ici je le vois: les bataillons futurs déjà marchent en foule pour redonner un sens à cette planète de maboules.

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