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– Oh ! Comme il est beau le bébé ! Il est à vous ?
– oui, c’est mon Zézé, “zéro virus, zéro défaut”, jamais malade, jamais ronchon. Le premier Zézé est né en août 2022*. Robert et moi sommes ravis de cette acquisition. Je l’ai apporté pour faire la révision des dix premiers pas. Le service après-vente est impeccable et sans surcoût, un leasing en quelque sorte.
– quelle aventure ! votre vie a dû bien changer !
– et bien, pas tant que ça ! Nous avions l’assurance de pouvoir nous libérer pour nos petites escapades avec mon Robert. Ils nous le reprennent quand nous le désirons. Parallèlement à la fourniture de pièces détachées, ils nous offrent un caddie pour les trajets. Zézé adore !
– dites-moi, est-ce qu’ils le font en couleur ?
– oui, je vous comprends… Nous, il nous fallait un blond, il allait mieux avec le reste, mais vous…
Demandez, rien ne vous engage… Non Zézé, tu ne pars pas avec les dames, je te garde.
– admettons qu’il ne me plaise plus, on ne sait jamais, avec les mômes…
– aucun soucis, vous le rendez, tout simplement. Nous, on a décidé de le garder au moins jusqu’à ses 18 ans car ils ne s’en occupent plus lorsque le leasing prend fin. Ils disent que tout devient compliqué à cet âge.
Mesdames, si vous êtes tentées, inscrivez-vous. Pour l’instant, ils sont en rupture de stock et demandent un délai. Ils font un tabac avec ce nouveau produit. Allez, Zézé, on arrive à la caisse, dis au revoir à la jeune fille. Bien sûr ! On reviendra : pour ta première dent !
* pour plus d’information sur le produit, vous pouvez prendre connaissance de la première commande, en lisant ; “Mon fils”. cliquez
Samedi matin, courses en grande surface ! Elles sont là toutes les quatre, visages anonymes dans une foule qui l’est tout autant. Liste en main il faut sacrifier au temple de la consommation moderne et pendre le produit truc qui est en promo, les saucisses bidules, et le fromage à tartiner parce que les enfants l’aiment celui-là. Mais non !
Elles se sont mises dans un coin avec le chariot, elles vont tout recompter, tout vérifier, mais non ça c’était avant ! Aujourd’hui c’est restos, c’est pour cela qu’elles viennent à quatre. Pour le courage, la peur, la honte, l’envie de pleurer. Elles se contrôlent les unes les autres.
Chronique d’une misère annoncée, avant j’allais chez X les produits sont meilleurs mais c’est tellement plus cher, après je suis passée à Y , et maintenant tu te rends compte on est là ! La dame de l’accueil est gentille, tout dans son attitude indique la compassion, elle fait tout ce qu’elle peut pour que nous soyons à l’aise. Elle parle de la pluie du beau temps ! Des sorties qu’ils organisent, du coiffeur qui va venir jeudi prochain, il faut juste s’inscrire dit-elle ! Nous, on ose pas, on répond oui ! La dame insiste vous verrez c’est très sympa ! Et puis on boit du thé et on mange des gâteaux, on papote. Allez ! Je vous inscris, et puis jeudi si vous ne le sentez pas, vous boirez juste le thé !
Elles savent qu’au retour chez elles, elles déballeront les courses, le mari et les gosses feront un peu la tête. Mais elles ne diront pas combien de larmes elles ont versé entre le moment où elles ont posé le sac sur la table et celui où elles ont rangé les spaghettis dans le placard.