Monsieur,

Un jour peut-être, aurez- vous le souhait de cesser de faire du mal. Peut-être même, aurez vous des remords.
Et ce jour, alors, vous redeviendrez humain.
Ce jour là , vous redonnerez sens à la vie de ceux qui vous aiment,  et sens à votre vie même. 

Qui suis-je pour juger de tout cela?

Je suis une femme, une mère, une soeur, une épouse, une tante, une cousine, une amie, une enfant… l’une de celles que vous avez fait mourir sous vos bombes mais aussi l’une de celles que vous avez aimé comme un père, un mari, un amant, un ami, un enfant… 

Voyez- vous, je me sens témoin lointain que je voudrais gênant.
Suffisamment gênant pour vous rappeler à vous-même. 

On dit que vous êtes très seul. 
Moi je pense que vous n’êtes pas le seul. 

Et d’ailleurs, vous n’êtes pas le seul à faire du mal.
Mais il y a aussi des personnes qui aiment faire le bien.

Des personnes qui aiment la vie, et la respectent.
Des gens qui donnent leur vie plutôt que de prendre celle des autres.  

Tout est souvent une question de rencontres. Je vous souhaite de faire de belles rencontres, pour enfin faire les bons choix. 

Faute d’avoir confiance en vous, j’ai confiance en la Vie.
Je crois aux sourires d’enfants et à la force suprême de l’amour. 
Donc?

Donc, demain sera beau. Vous ne pouvez lutter contre cela.
Alors acceptez de lâcher prise… 

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