Il me venait parfois cette idée saugrenue
D’exciter une flamme à la cendre arrachée,
De chercher dans mon âme une tendre pensée ;
Mais des brutes parois de ses idylles tues,
Je n’extirpais jamais que de sublimes acmés,
Et la fièvre suivait et mon cœur qui brûlait
Dans de piètres déchets ne faisait… que brûler.
Maladie me tenait, hystérie menaçait.
J’en étais là quand tu es arrivée,
Et c’est aussi par là que tu m’auras sauvé,
Amitié.
Très beau poème plein de sensibilité qui me rappelle une chanson de Pierre Vassiliu que j’aime beaucoup.
Vouloir sentir la brûlure, la douleur que pour mieux en guérir par l’arrivée de cette amitié salvatrice. Sentiments très intenses, cette amitié ressemble à l’amour.
Je ne souviens plus du texte où il est dit que plus on est frappé par la douleur d’un amour, moins on veut en guérir. Un peu masochiste comme pensées mais à la hauteur des sentiments.