Et le temps m’engloutit minute par minute
Et la vie épuisée années après années
Le corps anéanti et l’esprit consumé
S’approche indubitablement l’heure de la chute
Ces tristes pensées ne sont que servilités
Elles nous enchaînent quand elles devraient nous affranchir
de cette échéance quoiqu’impossible à fuir
Elles nous privent de la joie d’un monde illimité
Au diable Baudelaire et son spleen légendaire
Ce matin le soleil brille dans un ciel bleu azur
Mon coeur fou de joie et léger bat la mesure
Le monde est bien là et la rime est secondaire
Un petit visuel (image) pour ce beau poème?