Aujourd’hui
Serait-ce que je suis enfin heureux de vivre
Après tous ces déserts que j’ai dû traverser
Malgré toutes ces flèches qui m’ont transpercé
Et tous les deuils m’ayant de douleur rendu ivre.
Serais-je devenu enfin libre, allégé
Du poids des projections dans l’incertain futur
De ces spéculations qui n’ont rien de moins sûr
Qu’un demain méconnu, sybillin, étranger.
Il est vain de chercher midi à quatorze heures
Point ne le trouverai. Sans la pleine conscience
De ce qu’est chaque instant, sans cette intime alliance
Je ne suis qu’illusion, au mieux paraphraseur.
Ici et maintenant je goûte sa teneur
Installé dans mon coeur ouvert et disponible
Au présent éternel, ce temps indivisible
Aujourd’hui je proclame advenu le bonheur.
Je souscris ! « Allantvers » le présent et profitons de ce qu’il nous offre!😉
Un bel écho à votre commentaire sur mon dernier texte 😉
Très belle proclamation!! Carpe diem 🙂
Sourire (sans savoir pourquoi, la lecture de votre poème m’a fait sourire…). Du grand art. Brava Madam !
Je suis frustré de manquer de temps ces temps-ci pour tout lire ce qui s’écrit ici, mais je suis content de celui-ci !
C’est comme vous dites : l’espace d’un instant suffit à faire le bonheur d’une vie…
Oui, c’est très beau, ça, et pourtant parfois si difficile au quotidien…
Très beau poème ! Puissant dan son contenu et très bien écrit. Bravo !
Merci à tous !