Automne

Le chêne a perdu sa splendeur
Il nous livre avec impudeur
Son pauvre squelette sans feuilles
Qu’il étalait avec orgueil

Une brume douce descend
Et l’enveloppe tendrement
De transparence jusqu’au soir
Pour mieux cacher son désespoir

La brise triste et monotone
Lui souffle le chant de l’automne
Dans la froidure et dans le vent
Le vieil arbre attend le printemps

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