Je vis en plein midi descendre sur ma tête
Des javelots de glace triomphants et haineux
Comme des chariots ou des socs déchirants.
Ah! J’avais tant rêvé d’une Terre apaisée
Des douceurs éternelles des braises de l’amour,
Mais je dois dire adieu à mes désirs profonds,
Adieu donc aux chansons, aux baisers, aux bouquets…
Parfois je rêve encore… Qui peut m’en empêcher ?
Ma seule liberté est une foi silencieuse
En un monde plus juste où les dieux de l’Olympe
Terrassent les méchants, relèvent les victimes…
Puisse ce monde voir le jour avant que vienne ma nuit.
Magnifique!
Merci beaucoup Sklaera !
L’image est superbement choisie, par rapport au texte. Impressionnant.
De ce ciel aux nuages constellés je descends vers vos lignes et me laisse envoûter
Merci Mélina !