Bourrasque
L’hiver a frappé à ma porte
Brutalement un soir d’été,
Une bourrasque a chahuté
Une brassée de feuilles mortes.
J’ai craint un instant qu’elle n’emporte
Dans sa rage le temps passé,
Les souvenirs et les pensées,
Patiemment gravés en eaux-fortes.
Les cris redoutables des loups
Jetant leur doute et leur courroux
Ont ébranlé mon espérance.
J’attendrai alors les beaux jours
Que l’on conjugue avec toujours
Dans la douceur de l’existence.
J’ai eu beaucoup de bonheur à lire et relire ce poème sensible et frais. Et quelle maîtrise de la versification… Merci, @melanie chaine.
Quand ‘existence’ rime avec ‘espérance’ l’avenir est ouvert, merci Mélanie.
Merci à @Sklaera et angelune
Arf ! Dire “j’aime” me semble ridicule…
Ton poème transpire d’une grande sensibilité,
A la fois puissante,
Et fragile,
Mais jamais impérieuse,
Ni docile.
(Je t’écrirai un message privé dqp pour “étayer” mon commentaire. )
merci pour ma fôôôte
Entre force et douceur dans ce subtil équilibre que maintien vote sensibilité pour nous permettre de ressentir ce plaisir de vous lire encore. Merci, Mélanie