Chacun son truc, chacun son style

La barbe ne fait pas le philosophe, c’est une certitude. Socrate, l’aîné de la famille, n’a effectivement d’un penseur que le nom… et la barbe ! Il est celui qui passe en force. Les clichés ont la vie dure, mais il faut bien avouer qu’ils formulent une certaine vérité… « tout dans les bras, rien dans la tête » sied à merveille à ce premier enfant, attendu comme le Messi par ses deux parents. « Ça ne sort pas du chapeau », une idée pareille. C’est ballot, la puissance de la pensée leur a échappé… ils auraient dû être plus précis… entre le prophète et le joueur de foot, la confusion était prévisible.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Hercule, le benjamin, à beau être le plus jeune, son cerveau fuse et marche à toute à l’allure. Décidément, les projets des parents n’ont pas abouti, a priori. Il balance à tout bout de champ une réflexion assourdissante ! Il en dégoûterait plus d’un de la philosophie. Cela étant, il est « toujours plus facile d’être philosophe dans la bataille d’autrui ». Le nez dans une assiette, ça l’arrange bien de faire l’autruche quand il s’agit de questionner sa vie.

Chacun son truc, chacun son style. Mais fort heureusement, les forces et failles des uns équilibrent naturellement celles des autres. Socrate et Hercule, chacun extrêmes dans leur genre, ne cessent de s’encourager et de progresser. Le sport et la philosophie font alors bon ménage. Ils tirent le meilleur de cette combinaison. Rien de tel pour anéantir les idées stéréotypées. Un athlète se dépasse car son mental est d’acier et sa réflexion aiguisée, un philosophe ne brille que s’il est bien ancré dans la réalité.

Quand l’esprit s’allie à la force, persévérance arrive à récompense.

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