“Je verrai les printemps, les étés, les automnes”,
Je vote, pour chaque saison, sa chandeleur,
Mais surtout pas en hiver.
Eh, toi !…
Marqués dans ton plus simple appareil,
Eau, œufs, farines et beurre magné
Détrempés, rigolade amalgamée.
Mouillée de quatre gouttes de rhum,
Pas plus, faut pas exagérer !
Grumeaux endiablés ricochent.
Éponger la table enfarinée !
Chapeau chinois, au secours étamine !
Continuer vite, vite à vanner,
Laisser la gentiment reposer.
La pâte à crêpes est prête !
La poêle chaude est pressée,
Beurrer, badigeonner, attention,
Ne pas laisser brûler !
Une louche bien dodue s’y prête,
Laisser couler doucement.
Alterner, faire sauter joyeusement.
Sortir confitures et chantilly,
Allez chocolat fondez au bain-marie !
Tartinez votre crêpe bretonne,
Un-demi verre de cidre de Paimpol,
Et c’est la fête les amis !
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Merci Gepetto (inconditionnel de Dali comme moi ?) et Maguy. Vous joindre à ma fête ? Mais oui bien sûre ! N’hésitez pas à la rejoindre en mots.
Oui, vous nous montrez qu’on peut écrire, même avec des crêpes ! Et bien écrire, à rythme endiablé…
Poésie gourmande. Je peux me joindre à votre fête ?