L’ombre qui se balance au gré des feuilles vives
Me rappelle mon enfance et sa joie de vivre
Nous nous donnions rendez-vous là où c’est interdit
Au cœur de la forêt aux intrigues et aux histoires magiques.
C’est le cœur battant, les yeux pétillants et la peur au ventre
Que je courrais plus vite pour vous rejoindre, enfin rassuré.
Nous demandions au vent de nous souffler le chemin à emprunter
Aux arbres de laisser passer la lumière pour nous guider
Chacun cachait cette appréhension de trop loin s’égarer
Et c’est dans la danse des ombres que les gardiens de la forêt
Ouvraient la porte de nos possibles et, en nous, trouver.
Trouver le courage de surmonter nos peurs, nos croyances
Découvrir qui nous étions vraiment, les maîtres de nos existences.
” Et c’est dans la danse des ombres que les gardiens de la forêt
Ouvraient la porte de nos possibles ” est-il possible encore, d’y retourner ?
cette question porte un privilège, en ceci, qu’il n’est nullement nécessaire d’y répondre.
Merci, Sophie, aux forets, aux vents, aux danses, de votre enfance
C’est beau et frais, merci!