Tout ce que tu peux voir, au loin de ton regard, debout sur cette plage, est peut-être l’espace de tes pensées qui se reflètent dans l’océan… Tu vois cette mer, calme, lisse, étonnement bleu outremer, opaque, qui recouvre tes secrets avec amitié.
Tu la regardes et tu la remercies d’être là pour toi, pour le monde, devant toi, autour de toi… Tu remercies aussi le ciel et ses nuages, les scintillements et leurs nuances, la neige sage au sol, les fleurs puissantes au cœur de l’hiver, les oiseaux légers qui pépient et le soleil qui flambe.
Tu les remercies tous parce qu’ils sont généreux et beaux. Parce que ce jardin d’hiver qui s’offre à toi te touche. Parce que le livre que tu viens de lire t’inspire de la gratitude. Les mots sont des prières, des sésames, des faiseurs de miracles.
Tu ressens l’infinité des mondes. L’hiver te fait frissonner. L’hiver t’apaise et te réveille. L’hiver te fait rêver et t’inspire. La nuit va bientôt tomber et tu as les joues fraîches. Une petite brise pique ton visage.
Face à l’océan, tu souris et tu contemples à l’infini. Une musique diaphane de vent et de vagues se fait entendre.
Tout ce que tu peux voir, au loin de ton regard, debout sur cette plage, est sans doute le l’écho de ton esprit sans limite…
je m’y vois sur ce bord de mer
ça fait plaisir… pour la joie de me dire que nous vivons tous de belles sensations 🙂
le vent se lève et forcit, s’envole le sable des dunes incertaines
il est temps de rappeler nos pensées vagabondes.
la houle enfle d’écume, il nous faut partir,
avant que les embruns d’écumes, ne nous touchent.
Merci, Weya
Merci Philippelettres ! Très beau poème… Relu cinq fois, chiffre de transformation ; ton poème a donc rempli son office auprès de moi 🙂 Bonne soirée
Très beau texte et c’est en plus exactement ce que j’ai vécu ce week-end sur la côte Nord de notre beau Finistère…