Vous qui errez dans les allées du cimetière

Voyez venir à vous un mort libre et joyeux.

L’âme s’en est allée, solitaire et légère

Pour prendre son envol fièrement jusqu’aux cieux.

Elle est ancrée en moi, souvenir de mon père

Du temps de mon enfance où nous étions heureux.

Cette pierre tombale n’est plus que la mémoire

De ce jour long et morne où tu nous a quitté.

Il m’arrive parfois d’avoir des idées noires,

Un morceau de violon me rappelle à toi,

Celui que tu jouais et que j’’ai tant aimé.

Ces instants de bonheur où tu étais mon roi

Défilent dans mon cœur et je suis apaisée.

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