Ding dong @Angelune

De bon matin ce dimanche François se rend au village, le soleil brille dans un ciel sans nuages, sans nuages, sans nuages
Il se presse, court presque, sa mission est d’importance, le bedeau doit sonner les cloches à dix heures, à dix heures… pile
A son signal le lapin de Pâques sortira de son terrier en courant lui aussi, sa mission est d’importance à lui aussi
Pas de matin de Pâques sans chocolat répète-t-il, Pâques cent chocolats de bon matin le lapin doit porter !

Il va si vite que bientôt il trébuche, tombe, roule, se heurte la tête aux pierres du chemin, aïe, aïe, aïe
Après quelques instants il se remet debout mais peine à avancer, sa blessure saigne, sa tête tourne, tourne, tourne
Moins vite il peut courir, plus les minutes passent vite, comment est-ce possible, est-ce possible ?
Comment fera-t-il pour remplir son office à temps, pour remplir son office tout court, il n’a plus de forces, de forces…

Priant saint François son patron de l’aider, le sonneur de cloches se met à siffler, à siffler, à siffler
De tous les horizons les oiseaux accourent en masse et foncent à tire d’aile sur le clocher,
Armés de leurs becs cornés, de leurs pattes griffues, coordonnant leur effort ils tapent, tapent, tapent
Et produisent une musique à nulle autre pareille, un carillon de Pâques jamais entendu à ce jour, c’est le jour !

Le Lapin a entendu la symphonie aviaire à l’heure dite, à l’heure dite il se jette hors du terrier et distribue ses friandises
Pâques est sauvé, le bedeau pleure, Pâques est sauvé, le bedeau rit, le lapin de Pâques aussi, oh oui !
Pourquoi dans ce texte faites-vous tant d’échos de vos mots, dans vos phrases je lis des échos, des écholalies.
C’est normal, c’est à la montagne, et l’écho rebondit comme un ballon ou presque. C’est abracadabrantesque !