Le soleil cet été inondait la maison
Les mets sur la table, partagés entre amis
Les rires des enfants, la douceur de saison
Emplissait nos êtres d’une ivresse infinie
Survint l’imperceptible d’une sonnerie
Appel inopportun et pourtant décroché
La nouvelle tombait dans l’oreille meurtrie
Le bonheur du moment soudain se déchirait
Je quittais dans l’instant ma famille, mes amis
M’élançait dans la vallée où la route plonge
J’invoquais une erreur, voire une tromperie
L’espérance en chantant me berçait de mensonges
L’âme froissée même soutenue par le doute
Je glissais, noué, vers un abime certain
Les tremblements du corps risquaient une déroute
De larmes inondé, que j’essuyais en vain
Pouvais-je tolérer l’irréparable perte
D’un enfant tant chéri, la fierté de son père
Seule la vue funèbre de ce corps inerte
Achevait de recouvrir ma douleur de terre
J’aime beaucoup ce poème
Merci Mélanie
très beau texte tout en pudeur et en douleur, merci
Merci Philomène