Deuxième version

Emportées par le vent
Mes illusions d’enfant
Se noient au firmament
De l’espace dément.

J’enrage d’impuissance à trouver pour moi-même
Le chemin qui fait sens vers le verbe “je t’aime”;
Et me voici, carence, absente du dilemme
Qui dans l’effervescence du Big-bang suprême

Le chimérique émoi qui m’habitait jadis,
Détruis, faute de foi d’un espoir qui fleurisse !
Oui, je vais mourir, moi, marqué de fleur de lys,
Sans t’avoir connue, toi, la fée de mes délices.

Emportées par le temps
Mes prétentions d’avant
Fleuriront au printemps,
Juste… pour un instant ?

Ne peut-il rien rester ne peut-il rien durer
De ce si bel été, qu’une pharmacopée ?
Ne suis-je jamais né que pour entériner
Le dessein avorté, d’un divin… aliéné ?

Première version

Emportées par le vent
Mes illusions d’enfant
Se noient au firmament
De l’espace dément.

J’enrage d’impuissance à trouver pour moi-même
Le chemin qui fait sens vers le verbe “je t’aime”;
Je vais comme carence m’absenter du dilemme
Qui dans l’effervescence du Big-bang anathème,

Les chimériques émois qui m’habitaient jadis
A détruit toute foi d’un espoir qui fleurisse !
Oui, je vais mourir, moi, marqué de fleur de lys,
Sans t’avoir connue, toi, la fée de mes délices.

Emportées par le temps
Mes prétentions d’avant
Fleuriront au printemps,
Juste pour un instant ?

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