Traversé ça et là par de brillants soleils
Contourné tout là-bas les hivers qui sommeillent
Défilent lentement dans mon âme l’espoir
Succombent brusquement dans ma chair d’ivoire
Agile et noble avec sa jambe de statue
Immobile et servile le bras à demi-nu
Mon berceau s’adossait à la bibliothèque
Ton ruisseau courait dans une forêt de tecks
Jolie poésie