Si les temps revenaient, les temps qui sont venus!
Nous prendrions la route tous les deux têtes nues
Dévalerions les pentes, ivres de liberté
Traverserions Paris, vide, en ce mois d’été.
Nous filerions ainsi, sans doute à Bicyclette
De la gare Saint Lazare aux galeries Lafayettes
Attirés par les Champs, nous passerions la Seine
Au quartier des affaires , reprendrions haleine.
Nous dinerions frugal de notre indépendance,
Sur le parvis désert, en Août, de la Défense.
Paris serait à nous, notre avenir en marche
Pour rideaux l’ombre de la colline et de l’arche.
Si les temps revenaient, mais les temps ne sont plus
Certains parleraient même de jeunesse révolue
Mon esprit est brouillé, parfois, et mes absences,
Me rappellent la tienne, au sortir de l’enfance.
Ce beau poème chantant la Seine m’a remis en mémoire, je ne sais trop pourquoi, une chanson de Charles Trénet “la Seine et oise”
Magnifique poème. Balade très agréable .
Découvrir Paris à bicyclette, c’est toujours possible?
Je suis sensible à l’implicite des tous derniers vers…
Je ne le ferais pas, mais oui… et de plus en plus!
très belle promenade parisienne pleine de la mélancolie de l’absence. J’aime les deux derniers vers. merci
J’aime beaucoup le style, qui m’a fait penser à Rimbaud dont les mots évoquent les voyages et la liberté.