Fequaphol
Comateuse, ce matin. Nuit d’enfer. A ressasser tous ces mots. De la matière imbuvable pour en obtenir le graal, la “subtantifique moelle”, le texte du siècle qui m’enverra au septième ciel peuplé de muses. Rien. Le néant. Nauséeuse. En dessous de zéro (celsius).
Café bien serré. Je m’y attelle.
NarlumligmorlomMersylcylHuhaTaxuBirmerbarcelFequaphoLesnarornsalgymMuhu
Le tout m’éclabousse à la figure. Et le café bien serré valse. La phrase lancinante s’insinue dans mon cerveau. Tous les mots se sont agglutinés et grondent dans ma tête. La Phrase indigeste augmente mon mal-être.
Un peu de méthode. Laquelle ? Je dissèque. J’embrouille. Je trie. J’ausculte. J’autopsie.
Fequaphol. C’est ça, je deviens folle ! Huha, Huha ! Moque toi de moi.
Narlumlig…morlom. Je craque. Morlom toi-même !
Tout se mélange. Ma cervelle éclate. Un autre café. Mersyl, Mersyl !
Narlumligmorlom lom lom lom lum. La transe. Je suis en nage. Et ces mots qui jaillissent ! Ils envahissent l’espace dans le moindre recoin de mon être. J’étouffe.
Troisième café. J’abdique. La Phrase se perd dans un brouillard.
Elle est partie, enfin …
Adieu les muses !
Deux défis en un. Bravo !
Repos maintenant 😉
Oui! Ces mots fous nous font perdre la tête! Mais pas assez pour oublier les consignes, bravo😉
🤣 De l’impact des AlgoLogismes sur la santé mentale de l’écrivain, excellent !
C’est la mie graine de l’écrivain ? J’ai adoré
Ah oui, j’adore aussi!