Les pensées qui nous lient ne tiennent qu’à un fil
Il en faut de la force à le vouloir toujours
Tendu, incandescent et malgré tout subtil
Puisque, de cœur à cœur, il vibre aussi d’amour
Cette force est aussi ce présent merveilleux
Qui passe entre les mots, qui les fait voyager
Qui les rend chaque jour un peu plus audacieux
Ou, quand ils n’osent plus, sert à les protéger
Ton image, ma belle, est tissée de ce fil
Sur lequel, funambule, je cherche mon chemin
Parfois pris de vertige et tremblant du péril
De te voir disparaître et de perdre ta main
Apprivoisant la peur, tes paroles m’apaisent
Et je joue de mes mots pour te rendre sereine
Nos jumelles pensées enflamment de leur braise
Ce fil rouge précieux du conte où tu es reine
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sublime image
Sublime, en effet. Oui, j’affectionne le terme mais le distribue rarement… Non que je m’érige juge, mais il m’impressionne tant…
La poésie, ici, est transcendante. Cette “technique” m’est totalement inaccessible. D’ailleurs, est-ce une “technique” ?
Un seule chose m’est certaine : vous m’avez fait voyager (“vivre”, à mes yeux). Merci.
Que dire de plus……si, si, sublime est le mot juste.
Superbe poème, tout en délicatesse. Bravo.
Dans les méandres d’Algomuse, n’est -il pas plus grand plaisir, que de découvrir ces mots endormis . Mais je ne puis les laisser plus longtemps dans l’oubli, je vous les emprunte et les emporte avec moi, je les lirai encore demain. Un jour je vous les rendrai ,
peut-être .