Amis, ne creusez pas vos chères rêveries
L’une pourrait s’échapper par étourderie
Un pan de votre inconscient ainsi révélé
Risquerait fort soudain de vous embarrasser
Laissez-les s’évaporer à votre réveil
Pour mieux les retrouver dans un prochain sommeil
Les rêveries sont une bonne nourriture
A conserver pour inspirer les écritures
Mais si vous aviez trouvé la vie monotone
Les aviez exposées pour que cela étonne
Ame blessée aurait pu y voir un recueil
De honte, où l’infamie étalait son orgueil
Un véritable amour aurait vu au contraire
Une preuve admirable et d’une belle manière
La mise à nue de la fragilité humaine
Amis pesez bien entre risque et aubaine
Très beau, d’une facture teintée de romantisme. Je suis toujours admirative de ceux et celles qui manient la versification rimée avec tant d’aisance.
Merci pour ces beaux alexandrins. Et je garderai mon jardin secret…
Tellement fluide ! Ça a l’air d’une simplicité mais je ne suis pas dupe et c’est pour cela que je vous félicite ! Un vrai message en plus, les rêves, certains gagnent à être racontés mais alors ils ne reviennent plus. Avez-vous déjà réussi à contrôler/influencer ma suite ou la fin d’un rêve/cauchemar qui revenait sans cesse ? Simple curiosité
Merci, Maxime, j’essaie en tout cas de prolonger le rêve… d’écrire, mais c’est encore un autre style de rêve 🙂