La Maladie et la Mort font des cendres

dans mon cœur incendié

Il ne reste rien de ce qui fut

rien dont je me souvienne

autour de moi dévasté

le monde tremble dans ses feuilles

une vague prière flotte sur les lèvres

des survivants de l’ombre

une cloche d’église balbutie des reproches

aux humains terrés dans

ce qui fut un refuge

Il ne reste rien de ce qui sera

rien de ce que j’oublierai

autour de moi irradié

Et le monde perdra sa peau

la lumière aura la couleur de l’enfer

et le goût des cendres de la Maladie

le goût des cendres de la Mort

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