Grand cormoran sur l’Odet
Anguille au passage
Il l’a avalée!
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Onglée du pêcheur
Cabillaud tout frais du jour
Et hop dans le four!
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L’aïeul sur son banc
Soleil du matin
Ce jour je marcherai loin
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Chanvre dans les champs
Comme au bon vieux temps
Puissants cordages marins
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Café de l’Épée
Famille Jacob à côté
Poète raflé
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Arc-en-ciel au loin
Juste après l’orage
Il pleut sur les Monts-d’Arrée
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Livre de recettes
Mieux que crêperie mauvaise
Pas vrai, le touriste?
Très bien vu ! x)
J’admire les auteurs de haiku Bravo ! De mon côté j’ai essayé d’appliquer les consignes strictes pour leur écriture (rimes/ nombre de pieds/image/saison) mais il me semble que je sois tombée à côté …
Bah, ce n’est pas forcément grave, non? Parfois, on pense “tomber à côté” et on produit quelque chose – certes pas “académique” selon les critères mais tout-de-même très poétique.
Par exemple, mes premiers haikus publiés sur l’Algomuse, et bien (c’est mon côté légèrement dyspraxique), et bien je les avais faits avec deux vers de sept pieds et un de cinq, tout le contraire ce qu’il fallait.
Et en plus, je reçois un commentaire élogieux venu “d’en haut”, j’ai failli mourir de honte de ma bévue (bon, j’exagère un peu!)
Oh.que j’aime! Une impression de respirer un bol d’air frais à chaque Haïku 🙂
Merci! Un bon bol d’air frais, bien iodé, comme comme quand le courant salé remonte l’Odet!