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L’hiver s’avance.

La mort attendra bien quelque temps,
Il me faut d’abord gérer mes sentiments.
Gigi est partie, comment parler d’elle
Sans forcément parler d’Hel ?

Accepter l’une et l’autre fait ma condition,
Me débattre dedans, ma contradiction.
De la première, l’impétuosité du verbe,
De l’autre, la virtuosité acerbe.

Comprendre la souffrance éprouvée
Ou la jouissance, réprouvée,
N’est pas dans l’ordre des possibilités.
L’acceptation s’impose comme fatalité.

La mort est un cadeau qui s’offre à qui trépasse,
Une grande terreur à qui la surpasse.
Dois-je m’apitoyer de mon sort pleureur,
Ou me réjouir au contraire, de son bonheur ?

Les belles couleurs de l’automne me montrent le chemin…

Hasta luego, Gigi !

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