Aucun livre ne pouvait raconter à Pierre l’histoire de ses parents, aussi pour comprendre l’intérêt porté au médaillon de sa mère, c’est vers ses grands-parents qu’il se tourna. Ceux-ci lui apprirent avec beaucoup d’émotion l’origine du bijou qui scella la belle histoire d’amour de Lauriane et Armand. Dans la bibliothèque familiale étaient soigneusement rangés les albums-photos de ces jours heureux, ils contenaient plusieurs clichés où le bijou était bien visible. Surmontant l’émotion bien naturelle née de ces révélations, Pierre concentra son attention sur le médaillon, malgré la faible définition des photos, la beauté et la finesse de l’objet était indéniables : précieusement damasquiné en or de Tolède, sur un fond noir étaient gravés deux oiseaux dans un entrelacs de fleurs, le symbole parlait de lui-même.
Une soirée de relaxation au restaurant avec des amis ne fut pas un luxe mais une vraie nécessité pour Pierre. Après avoir payé son écot, au moment de quitter la joyeuse compagnie, il songea que cette sortie lui avait fait un bien fou. C’était une brève pause bienvenue car son esprit travaillait désormais en permanence à trouver une voie possible pour mener victorieusement au bout la quête entreprise. Il lui faudrait être prévoyant pour les moindres détails de son plan et en premier lieu : approcher la voleuse.
Fabuleux non ? de donner vie à un personnage.
Je ne suis pas inquiète pour la suite. Et Pierre vous y emmènera.
Je vais finir par croire que les contraintes ont été choisies expressément pour votre histoire, tant elles sont bien insérées! Bravo! 😉