Qui n’a jamais emprisonné de coeur, n’a pas connu de reine. 

Il n’est de coeur épris qui ne soit prisonnier. 

Dans son écrin, il bat, souverain de nos vies. 

Il aime, se laisse aimer , il aime, se laisse aimer…

 

Puis soudain, tout s’arrête. L’écrin est éventré.

C’était un palais infini, où régnait les envies

Celles qu’on dit, celles qu’on crie, 

Celles qu’on murmure derrière les murs…

 

C’est à présent, un vide indicible et odieux 

Qui donne à penser que le Diable est passé.

Ce monstre tout gonflé de haine et de crachat

N’aura fait qu’une bouchée de nos coeurs en émoi.

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