Qui n’a jamais emprisonné de coeur, n’a pas connu de reine.
Il n’est de coeur épris qui ne soit prisonnier.
Dans son écrin, il bat, souverain de nos vies.
Il aime, se laisse aimer , il aime, se laisse aimer…
Puis soudain, tout s’arrête. L’écrin est éventré.
C’était un palais infini, où régnait les envies
Celles qu’on dit, celles qu’on crie,
Celles qu’on murmure derrière les murs…
C’est à présent, un vide indicible et odieux
Qui donne à penser que le Diable est passé.
Ce monstre tout gonflé de haine et de crachat
N’aura fait qu’une bouchée de nos coeurs en émoi.
excellent !
Je vous ai mis 9 coeurs. les 10 seront pour le prochain ?
merci pour votre poème.
Quel réalisme !
Merci pour ce poème.
L’impression de son propre vécu est tellement fort !
A mon tour Ma Pie de commenter un de tes poèmes ; vraiment très bien tourné j’ai aimé cette lecture, le style me plait ; sa simplicité , son naturel en fait un joli écrit ; je me permets juste, je ne sais si cela est autorisé ou pas, de te dire (certains forums l’interdisent mais il ne me semble pas l’avoir lu dans la charte) que perso j’aurais écrit dans la première ligne de la première strophe “conquit” a la place “d’emprisonné” pour éviter la redondance avec prisonnier a la ligne suivante.
j’espère que tu ne le prendras pas mal c’est juste une suggestion.
Jime
Merci Jime pour ce commentaire. J’étais toute prête à cette modification, quand je me suis souvenue qu’il s’agissait d’une des contraintes de ce texte. Du coup, j’ai mis en gras les différents vers de Baudelaire qu’il me fallait intégrer dans ce poème.
Cela dit, me concernant, les suggestions sont toujours bienvenues!
En fait, la “règle” est simple sur AlgoMuse : si la critique porte sur le texte (et jamais l’intention de l’auteur-e), alors la probabilité qu’elle soit “bienveillante” (terme piégé s’il en est !…) est très grande.
Ici, en l’occurrence, votre critique porte bien sur le texte, d’où j’en déduis (à l’instar de @Ma Pie, je crois) qu’elle est bienveillante et bienvenue (même si pas forcément pertinente !… Sourire…).
Cordialement, Guillaume
@Ma Pie, votre chouette texte d’aujourd’hui m’a permis de découvrir celui-ci. J’en reste sans voix.