De ces vieux albums le parchemin jauni
Que pour ne pas froisser l’on n’ouvre qu’à demi,
Où végètent nos morts, nos parents oubliés
S’exhale un goût de marbre et de feuilles liés .
Et le regard absent de nos chers disparus
Eternel et muet ainsi que la matière
Nous rappelle, immobile, les bons moments d’hier,
A nous , nous que la vie a changé en intrus,
Nous qui fuyons les feuilles de nos cimetières,
Qui aux âcres parfums des âmes de nos morts
Préférons les effluves des voiliers de haut bord,
Les futurs incertains aux rengaines d’hier .
Magnifiquement nostalgique.