Les longues herbes ondoient et folâtrent dans l’onde

Et se jouent du courant que la lumière inonde.

 

Le frais ruisseau chuchote, une vague s’efface,

Dans sa course légère une autre la remplace

 

L’eau glisse, insouciante, le long du rivage.

Sitôt évanoui, au ciel passe un nuage.

 

Des gouttelettes d’eau scintillent sur la mousse,

Des brindilles chantonnent une musique douce.

 

La tendre violette fanera sous peu

Mais laisse encor’ flotter son parfum capiteux

 

L’air vibre lentement jusqu’à la somnolence

L’instant évanescent invite à l’indolence.

 

La brume joue au vent, se délite et s’élève,

Ces choses éphémères nous plongent dans le rêve.

 

La mouvance m’entraîne en volutes d’ivresse

A savourer la vie je gomme la tristesse.

 

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