Jours mauvais
Infime grain de sable ballotté par les vents
Fragile et ridicule
En danger
Je veux cesser de me débattre
Dans l’ouragan moqueur
Plonger dans le désert
Oublieuse
Aveuglée de lumière
J’ai fermé les volets et tiré les rideaux
Et me suis allongée
Le crépuscule a l’air d’un linceul qui frémit
Et voile le néant
Je m’y suis réfugiée
Le lendemain est sans substance
Inutile existence
Malaise du grand vide
Lovée au fond du trou
Nauséeuse j’attends la douceur de la nuit
Et rêverai enfin
Oasis fleuri
sans virgule, sans point.
Sans rime, sans pied.
Que des mots en liberté,
mais que c’est beau..!
C’est mon côté rebelle. Quoi qu’il en soit : grand merci
Allez, 10 petits cœurs s’envolent encore vers @melanie chaine. Superbes vers libres même si le sujet n’est pas gai. La poésie peut tout exprimer, surtout quand on est à ce point douée.
Merci Sklaera
Surprenant ce rythme que j’ai eu envie de donner au fil de ma lecture.
Tout en subtilité.