Il est des jours pluvieux où l’âme vagabonde

Flotte dedans les airs comme un fétu sur l’onde.

Dans cet univers creux, cachée dans la pénombre,

Elle navigue au loin et plane comme une ombre.

Dans ce morne désert dont on ne voit la fin

Elle sombre, alanguie, dans un profond chagrin.

Tout est désespérance. Sans soif du lendemain,

Emplie de désespoir, elle voudrait s’enfuir

Mais elle s’apaise enfin dans un profond soupir.

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