La monomane de l’envie (Théodore Géricault)
Dans son regard sournois, un reflet de lumière
Vient à vous transpercer comme un rayon laser.
L’œil a le blanc jaunâtre et injecté de sang,
Des éclairs de colère et d’envie se mêlant.
Son long visage est gris, son corsage est souillé,
Sous sa coiffe se mêlent cheveux mal peignés.
Mais que regarde-t-elle ? Que veut-elle de moi ?
Je détourne les yeux, mon malaise s’accroît.
Elle reste là, figée, prête à me dérober,
En bondissant, soudain, la chose convoitée,
Empêtrée dans les plis de sa cape en vieux drap,
Vieillarde titubante, elle ne renonce pas ;
Pourvu qu’elle accapare, et qu’importe l’objet,
A l’asile elle traîne en quête d’un forfait.
Quand peinture et poésie s’allient pour nous saisir !
Peut-être pourrait-on imaginer un nouveau défi où une oeuvre d’art (peinture, sculpture, architecture, etc.) nous serait donnée comme inspiration d’écriture 🤔
Excellente idée.
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai pensé à Camille Claudel en lisant ce terrible(ment beau) texte.
A ce personnage figé , vos mots donnent vie , prenez garde à ce qu’il ne soit pas derrière cette porte que vous ouvrez .
Cependant , car vos mots sont poésie, très éphémère en sera sa présence,
et que par conséquent, j’aurais, encore, grand plaisir à vous lire ici.
Merci à vous @Philippelettres, @Sklaera, @Angelune (proposition retenue, toute nouvelle idée est bienvenue ! merci)