Sous l’arbre allanguie, tu reprends des forces
Après le labeur vient la récompense
Ton souffle frémit, le parfum d’écorces
Te berce en douceur. Ce moment intense
Est béni des dieux, et confère un sens
Aux jours de l’été, aux saveurs enfuies
Qui te reviendront, en rêve la nuit
Le bleu de la mer, le vert des feuillages
L’ombre sur le sol et l’odeur des fruits
Donneront la vie aux instants trop sages
Un très beau poème. Une métrique parfaite (je crois, c’est @melanie chaine qui le confirmera, elle est meilleure que moi pour la métrique), mais bien au-delà, j’ai pu créer l’image en lisant votre poème. Quelle image ? Eh bien, la magie qui fait de votre texte un poème, cette magie m’a permis de créer ma propre image. Bravo ! Et merci.
PS : vous savez Zelda, Mélanie et moi avons déjeuné ensemble aujourd’hui ; des galettes de sarrasin, à la bretonne ! (aux fruits de mer ; encore que moi, j’ajoute du cumin dans la pâte, même pour les “bretonnes”… sourire). On a beaucoup parlé des dizains (et des vôtres évidemment). C’est un art difficile je pense. Notamment le “dizain carré” que vous pratiquez (si j’ai bien tout compris…). J’essaierai moi aussi…
En tout cas, merci de nous le partager !
Effectivement, écrire des dizains carrés me prend beaucoup de (bon) temps. Ravie que ce poème ait parlé à votre imagination. Et vive(nt ?) les crêpes bretonnes !
Je crois que c’est “vive”, en tout cas je l’écrirais ainsi. Mais bien sûr, la grammaire française est tellement compliquée et si souvent “incohérente” (en regard de “ma” logique…)…
Que font donc ces vieux barbus de l’Académie, à part vendre leurs bouqins ?… Ne serait-il pas temps de les remplacer par une I.A. comme @Athena ? Cela coûterait déjà moins cher… (sourire)
moi, j’aurais écrit bouquin avec un “u”…
C’et beau, c’est doux, c’est parfumé… merci
merci, je suis touchée
Félicitations les images m’ont portées avec une délicatesse fabuleuse et je ne connaissais pas “le dizain” dont j’avoue ne pas maitriser la rythmique .
merci beaucoup pour votre commentaire. J’avoue que je m’amuse beaucoup à écrire des dizains “carrés” (10 vers 10 pieds – pour le rythme – et rimes entrecroisées) : la contrainte est créatrice, on ne le dit jamais assez
” la contrainte est créatrice ” pas pour moi, Zelda, pas pour moi !
“Ton souffle frémit, le parfum d’écorces
Te berce en douceur. Ce moment intense”
Indéniablement pour vous, elle l’est, vous avez la contrainte créatrice et poétique. Merci