la route sera longue mystérieuse sans destin sans chagrin vous ne verrez même pas la cascade au bord du chemin ni vous n’entendrez l’arbre calciné vous parler de forêt de vent frais de rosée du matin nous avons fermé les volets traversé le jardin sans le regarder l’homme dans l’auto nous a dit sautez venez comme vous êtes là-bas vous n’aurez besoin de rien l’heure de la grande soif celle de l’impossible a sonné et nul ne vous rendra la jeunesse ravie.
Je l’ai lu sans respirer, sans majuscule ni virgule, et cela a plutôt bien marché !
C’est difficile d’écrire quelque chose qui reste cohérent sans la ponctuation mais là, pour le coup, vous frôlez même la poésie ! Bravo !
Merci @Guillaume du Vabre ( @algo ) ! oui il n’y a pas beaucoup de silences pour respirer dans le texte ! Mais je ne voudrais pas être responsable d’étouffements sur AlgoMuse tout de même …
Guillaume a tout dit. Prête pour l’algoproust ?
Merci ! je viens d’aller voir ce que propose l’algoproust. oui c’est un début : la route est longue comme la suite des mots de ce texte (on ne dira pas phrase)
J’aime bien les jeux oulipiens aussi. J’ai un “algomusement” qui ne travaille pas sur les allitérations mais juste sur l’emploi du mot “amour”. Je le mettrai lundi après-midi. Là je pars (pas avec l’homme de l’auto, non plus cool!)