L’absinthe d’Edgar Degas
Au petit bar d’en face
Dès le petit matin ils guettent l’ouverture,
Quotidien rendez-vous au petit bar d’en face.
De leur passé heureux il n’y a plus de trace
A force, ils ont perdu le goût de l’aventure.
Elle espérait encore, elle voulait lui plaire,
Elle a fait un effort et s’était maquillée
Pour tenter de cacher son visage fané,
Son homme indifférent n’en a plus rien à faire.
Ils ne se parlent plus. Pour noyer leur chagrin,
Ils restent là, le cerveau imbibé d’absinthe
Et les vapeurs d’alcool dissimulent leurs craintes,
La vie les a bousculés, qu’importe demain !
Aucun rêve ne vient troubler leurs somnolences,
Tous deux assis, ils laissent défiler les heures,
Il leur importe peu ce que les autres pensent,
Ils veulent seulement oublier leurs malheurs.
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20303082
Ah oui, ça c’est quand même bien mieux que ma piètre production par rapport à cette superbe toile.
Difficile, au sens du miroir. Ténébreux, au sens de l’espoir. Réaliste, au sens de Zola..
On plonge, non dans le désespoir, mais dans l’absence d’espoir.
Est-ce mieux, est-ce moindre ?
Ce qui est sûr à mes yeux, c’est que je te préfère optimiste, tu t’en sors mieux ! Tu nous fais rêver quand tu rêves, mais aussi déprimer quand…
😉 Nous sommes tous pareils, cher @algo…
Pas si sûr pour moi, mais j’ai vraiment envie d’être d’accord avec vous. Jusqu’où me corromprai(s)-je ?
Je vous laisse papoter sur mes états d’âme. Je vais me coucher.
euh… merci algo et @Sklaera. Gros dodos
(MDR) Tricheuse ! ! Facile ! On ne parle au final que de toi et tu t’éclipses… Bisous, anyway. Autant à @Sklaera , je vais aussi… me coucher 🙁