C’était juste après, que la mort avait commencé de gagner sur la vie. Juste après l’accident. La corde avait lâché, elle, s’était écrasée.
Son ami d’enfance, le magicien, tentait bien encore de lui faire croire que tout était possible. Que les dieux dans les cieux et les démons des bas-fonds ne permettraient jamais que cette formidable énergie vitale trépassât ! Il y mettait tout son art tant il l’aimait : le chapeau, le lapin, le foulard et la colombe…
Rien n’y faisait cependant. L’acrobate s’était résignée à suivre le chemin des ténèbres…
Une seule chose la tenait encore en vie : elle était furieuse ! Furieuse contre l’absurdité de la vie…
Car oui, c’est plus souvent dans l’adversité que dans la félicité, que la vie s’épanouit.
Mais quand elle l’a fait, elle a pris tant de forces, que l’autre…
Très beau signore Gepetto. Comme à votre habitude !
Darwinien ?
Beau message. Cependant, même si les répétitions aportent un effet de style, je m’interroge sur la pertinence d’en utiliser plusieurs dans un texte court (“juste après”, “que”, “furieuse”)… à méditer.